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| Régime de détention des condamnés à mort | |
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Auteur | Message |
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benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 21 Jan 2010 - 15:48 | |
| - Citation :
Quant à l'assistance que pouvait avoir le condamné après sa remise à l'exécuteur, celle du prêtre se faisait pratiquement jusqu'à l'échafaud, comme vous le savez. Je me suis mal exprimé. Le prêtre assistait certes le condamné s'il le désirait (ce qui était très souvent le cas), mais il ne donnait pas de "coup de main" aux bourreaux. Oui, je viens de vérifier: c'est biende l'affaire Montcharmont qu'il s'agit. Il s'est débattu tout au long du trajet et est parvenu à se "coincer" dans les marches de l'escalier. - Citation :
Quoi ! un homme, un condamné, un misérable homme, est traîné un matin sur une de nos places publiques ; là, il trouve l’échafaud. Il se révolte, il se débat, il refuse de mourir. Il est tout jeune encore, il a vingt-neuf ans à peine... – Mon Dieu ! je sais bien qu’on va me dire : C’est un assassin ! Mais écoutez !... – Deux exécuteurs le saisissent, il a les mains liées, les pieds liés, il repousse les deux exécuteurs. Une lutte affreuse s’engage. Le condamné embarrasse ses pieds garrottés dans l’échelle patibulaire, il se sert de l’échafaud contre l’échafaud. La lutte se prolonge, l’horreur parcourt la foule. Les exécuteurs, la sueur et la honte au front, pâles, haletants, terrifiés, désespérés, – désespérés de je ne sais quel horrible désespoir, – courbés sous cette réprobation publique qui devrait se borner à condamner la peine de mort et qui a tort d’écraser l’instrument passif, le bourreau (mouvement), les exécuteurs font des efforts sauvages. Il faut que force reste à la loi, c’est la maxime. L’homme se cramponne à l’échafaud et demande grâce. Ses vêtements sont arrachés, ses épaules nues sont en sang ; il résiste toujours. Enfin, après trois quarts d’heure, trois quarts d’heure !... (Mouvement. M. l’avocat général fait un signe de dénégation. M. Victor Hugo reprend. ) – On nous chicane sur les minutes : trente-cinq minutes, si vous voulez ! – de cet effort monstrueux, de ce spectacle sans nom, de cette agonie, agonie pour tout le monde, entendez-vous bien ? agonie pour le peuple qui est là autant que pour le condamné, après ce siècle d’angoisse, messieurs les jurés, on ramène le misérable à la prison. Le peuple respire. Le peuple, qui a des préjugés de vieille humanité, et qui est clément parce qu’il se sent souverain, le peuple croit l’homme épargné. Point. La guillotine est vaincue, mais elle reste debout. Elle reste debout tout le jour, au milieu d’une population consternée. Et, le soir, on prend un renfort de bourreaux, on garrotte l’homme de telle sorte qu’il ne soit plus qu’une chose inerte, et, à la nuit tombante, on le rapporte sur la place publique, pleurant, hurlant, hagard ; tout ensanglanté, demandant la vie, appelant Dieu, appelant son père et sa mère, car devant la mort cet homme était redevenu un enfant. (Sensation.) On le hisse sur l’échafaud, et sa tête tombe ! – Et alors un frémissement sort de toutes les consciences. Jamais le meurtre légal n’avait apparu avec plus de cynisme et d’abomination. Chacun se sent, pour ainsi dire, solidaire de cette chose lugubre qui vient de s’accomplir, chacun sent au fond de soi ce qu’on éprouverait si l’on voyait en pleine France, en plein soleil, la civilisation insultée par la barbarie.
Victor Hugo
Sanson, qui a pendu avant de guillotiner, a eu de tels problèmes avec un prêtre condamné à mort pour vol qui résistait à la montée sur l'échelle de la même façon. Il s'en est tiré en lui disant: "allons, Monsieur l'abbé, un peu de fermeté!"Un autre de ces rares condamnés qui flanchaient,s'est réfugié dans un coin de sa cellule en hurlant au moment du réveil, et l'assistance ne savait que faire. Heidenreich est alors entré et lui a demandé "d'une voix douce" s'il "fallait qu'il vienne le chercher lui même" Cela a suffi à désamorcer la situation; le condamné s'est alors laissé faire. | |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 21 Jan 2010 - 17:09 | |
| - niavlys a écrit:
- Bonjour Benjamin,
L'exécution de Claude MONTCHARMONT, prévue vers les 6h00 du matin, s'est finalement déroulée à 17h00 (d'après les articles de presse et son acte de décès). Il semblerait que ce soit Nicolas ROCH (information à vérifier), alors exécuteur dans le Jura, qui dirigea l' "opération". Quand j'aurai un peu de temps je relirai Delarue, pour voir s'il n'y avait pas une autre "affaire" de ce genre.
Dernière édition par benjamin le Jeu 21 Jan 2010 - 21:57, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 21 Jan 2010 - 21:42 | |
| Pour Benjamin : Le condamné qui poussait des hurlements, et à qui Heidenreich demanda "s'il fallait qu'il vienne le chercher lui-même", était l'abbé J.L. Verger, prêtre interdit qui assassina l'archevêque de Paris Mgr Sibour.Il fut exécuté le 30/01/1857. Bonne soirée. |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 21 Jan 2010 - 21:58 | |
| - pierrepoint a écrit:
- Pour Benjamin : Le condamné qui poussait des hurlements, et à qui Heidenreich demanda "s'il fallait qu'il vienne le chercher lui-même", était l'abbé J.L. Verger, prêtre interdit qui assassina l'archevêque de Paris Mgr Sibour.Il fut exécuté le 30/01/1857.
Bonne soirée. Merci! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 21 Jan 2010 - 23:29 | |
| - pierrepoint a écrit:
- Pour Benjamin : Le condamné qui poussait des hurlements, et à qui Heidenreich demanda "s'il fallait qu'il vienne le chercher lui-même", était l'abbé J.L. Verger, prêtre interdit qui assassina l'archevêque de Paris Mgr Sibour.Il fut exécuté le 30/01/1857.
Bonne soirée. Ce sont en tout cas les paroles qu'on lui prête, même si je les vois mal dans la bouche d'un exécuteur. |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 22 Jan 2010 - 10:24 | |
| [quote="niavlys"] - pierrepoint a écrit:
- Ce sont en tout cas les paroles qu'on lui prête, même si je les vois mal dans la bouche d'un exécuteur.
Encore une fois, je fais référence à Delarue (je suis sûr du nom du bourreau en tout cas) Il faut que je trouve le temps de le relire! Cela est en effet très différent de l'attitude des exécuteurs plus "récents" J'en ai parlé plus haut. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 22 Jan 2010 - 10:38 | |
| - niavlys a écrit:
- Bonjour Benjamin,
L'exécution de Claude MONTCHARMONT, prévue vers les 6h00 du matin, s'est finalement déroulée à 17h00 (d'après les articles de presse et son acte de décès). Il semblerait que ce soit Nicolas ROCH (information à vérifier), alors exécuteur dans le Jura, qui dirigea l' "opération". Bonjour, Niavlys, Ai remis le nez dans Delarue, et ai trouvé ce qui suit au chapitre 12,(Page 302 de l'édition 1979): l'exécuteur de Haute-Saône était Louis-Antoine Dollé (65 ans) et son aide Pierre Roch (plus de 70 ans).Incapables de procéder seuls, compte-tenu de leur âge et de la vigueur du condamné récalcitrant, on alla chercher en renfort François Etienne ("Chef" à Dijon) et Nicolas Roch ("Chef" à Lons-le-Saulnier).Qui présida à la chute du couperet ? Delarue ne le dit pas, mais, historiquement, ça n'a pas grande importance... Bonne journée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 22 Jan 2010 - 10:45 | |
| [quote="benjamin"] - niavlys a écrit:
- pierrepoint a écrit:
- Ce sont en tout cas les paroles qu'on lui prête, même si je les vois mal dans la bouche d'un exécuteur.
Encore une fois, je fais référence à Delarue (je suis sûr du nom du bourreau en tout cas) Il faut que je trouve le temps de le relire!
Cela est en effet très différent de l'attitude des exécuteurs plus "récents" J'en ai parlé plus haut. Bonjour, Benjamin! Voir Delarue, chapitre 12, page 290 de l'édition 1979.Ce chapitre contient plusieurs pages sur Heidenreich, fort détaillées et intéressantes...Malheureusement, Delarue ne cite pas ses sources, j'ai pensé un moment aux Mémoires de Mr. Claude, Chef de la Sûreté, mais il n'a pris ses fonctions qu'en 1859 et n'a donc pas été témoin de l'exécution de l'abbé Verger. Bonne journée. |
| | | CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1849 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 22 Jan 2010 - 12:51 | |
| Pour en revenir au courage des condamnés à mort, je crois que cela a déjà été dit: on peut considérer que les condamnés étaient tellement angoissés depuis leur condamnation, attendant avec incertitude l'issue fatale, qu'ils devaient ressentir une sorte de soulagement que cette attente se termine enfin.
C'est d'ailleurs souvent la réflexion qui était faite: "qu'on en finisse!".
L'angoisse de l'attente constituait une souffrance qu'ils n'étaient plus prêts de supporter.
Ajoutons à cela qu'après avoir passé la nuit à veiller (ignorant si le lendemain leur serait fatal) le condamné finissait toujours par s'endormir et était donc réveillé alors qu'il était groggy par le sommeil. _________________ Potius mori quam foedari
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| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 22 Jan 2010 - 13:10 | |
| Il faut dire que cette attente était parfois interminable.
A Saint-Laurent du Maroni, la guillotine étant dressée au milieu du quartier des condamnés, ceux-ci savaient donc tous que le lendemain matin, un ou plusieurs d'entre eux allaient être exécutés (les cellules étaient proches de la dalle et le bruit du montage n'était pas dissimulable; en outre certains gardiens ou prote-clés - des détenus sélectionnés pour cela - particulièrement sadiques se faisaient parfois une joie de l'annoncer)
Le TMS avait la condamnation à mort relativement facile, celle-ci étant plus fréquemment qu'on ne le dit souvent commuée en peine de réclusion criminelle par le Gouverneur (qui avait délégation spéciale du Président de la République compte tenu de l'éloignement et de l'impossibilité de faire venir le défenseur plaider la cause de son client à Paris - défenseur qui en outre était très rarement avocat) Donc ils étaient nombreux "en attente"
Il faut imaginer ce que devait représenter la nuit, pour parfois une vingtaine de condamnés, et qui se demanderait qui gagnerait cette sinistre loterie... A certaines époques, ils chantaient tous en chœur une sorte de mélopée funèbre pour se donner du courage.
Une fois, la porte d'un des condamnés fut ouverte par erreur. C'est attesté par Michelot (et M. Badin, gardien en retraite, me l'a confirmé en 1984). Mais contrairement à une légende tenace, il n'est pas "devenu fou et ses cheveux n'ont pas blanchi sur l'instant": le gardien s'est excusé et l'a rassuré dans la seconde.
L'exécution avait lieu à Saint-Laurent du Maroni devant une délégation de transportés "choisis" par l'AP, sans doute à des fins dissuasives vis à vis des fortes têtes (et non pas de tous comme le dit Papillon: il suffit de voir les dimensions du quartier des condamnés pour se rendre compte que c'est physiquement impossible; en outre le taux d'encadrement était si réduit qu'un mouvement "de foule" transformé en révolte aurait risqué de provoquer une catastrophe pour l'AP.)
La plupart des condamnés mouraient crânement. Ils avaient à cœur de le montrer à leurs camarades, par un "dernier mot" spectaculaire.
Un détenu "arabe" qui flanchait quelque peu a balancé au prêtre qui lui racontait les joies du paradis à venir: "si c'est si bon, t'as qu'à prendre ma place" (la même réplique ayant été faite par le célèbre assassin D' Chimbo, guillotiné à Cayenne au milieu du XIX e siècle | |
| | | Blackblade Condamné à mort
Nombre de messages : 2 Age : 66 Date d'inscription : 17/01/2010
| Sujet: Pourquoi ne pas endormir le condamné ? Jeu 28 Jan 2010 - 20:30 | |
| Bonsoir à tous, je suis nouveau sur le forum, mais j aimerais poser une question qui me pose problemes:
pourquoi ne pas endormir sans le lui dire, avec un puissant sédatif, celui qui va surement souffrir horriblement, un fois HS on peut lui couper la tete? | |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 28 Jan 2010 - 20:59 | |
| Bonjour!
Le code ne prévoyait pas cela, entre autres parce que dans les derniers instants de sa vie, un condamné pouvait faire des révélations. C'est pour cela (entre autres) qu'un magistrat était présent au moment de l'exécution. Et certains estimaient qu'en mourant "courageusement", un condamné se rachetait en partie.
De plus, en agissant ainsi, vous le privez des secours de la religion... quoiqu'on pense de ces derniers, chacun y a droit s'il le souhaite.
En outre, une anesthésie est un acte médical et le serment d'Hippocrate interdit aux médecins de concourir à donner la mort. C'est pour cela que pas mal d'injections létales "ratent" aux USA, faute du dosage adéquat | |
| | | Ananke Exécuteur cantonal
Nombre de messages : 117 Age : 71 Localisation : Braine l'Alleud - Belgique Emploi : Commissaire de Police à la retraite Date d'inscription : 21/02/2009
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 29 Jan 2010 - 11:37 | |
| De plus, il est normal qu'un condamné à mort aie peur et souffre, eu égard aux souffrances qu'il a infligé à sa (ses) victime(s).
L'endormir serait contraire au but même de la peine de mort. | |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 29 Jan 2010 - 11:44 | |
| - Ananke a écrit:
- De plus, il est normal qu'un condamné à mort aie peur et souffre, eu égard aux souffrances qu'il a infligé à sa (ses) victime(s).
L'endormir serait contraire au but même de la peine de mort. Cela, c'est une opinion (c'est évidemment votre droit de la soutenir). Mais elle est en opposition avec tous les principes qui régissent le droit dans les pays démocratiques, et ce depuis des lustres. La peine de mort y est considérée comme le châtiment suprême et de ce fait on n'y ajoute rien. Même les criminels contre l'humanité jugés au procès de Nuremberg furent exécutés "proprement", par pendaison et choix de la "rupture du cou" (et non étranglement comme cela se pratique de nos jours en Iran): donc perte de connaissance instantanée et abolition de la douleur même si parfois le cœur continue de battre de longues minutes. Puisque ce site est consacré à la guillotine pour l'essentiel, n'oublions pas qu'elle a été retenue justement pour diminuer les souffrances liées aux modes d'exécution précédents. "Une simple sensation de fraîcheur agréable sur la nuque", disait Guillotin. Le pays démocratique le plus attaché à la peine de mort, à savoir les USA, a toujours tenté de limiter les souffrances physiques et sa cour suprême a même suspendu des exécutions considérées comme "barbares et inhumaines", des années durant. Cour suprême qui a finalement déclaré à une faible majorité que les injections létales ne constituaient pas un "châtiment barbare et inhumain". A ma connaissance ne sont plus admises que les injections létales et la fusillade par peloton (dans l'Utah, le condamné a le choix, pouvant refuser l'injection pour motifs d'ordre religieux) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: re:méthodes US d'exécution Ven 29 Jan 2010 - 12:11 | |
| Bonjour à toute l'équipe ! Benjamin, il existe un site fort bien fait, mais en anglais, qui fait le tour de la question : http://www.capitalpunishmentuk.org/ Je l 'ai consulté rapidement, et il en ressort que la chaise électrique fonctionne encore (au choix du "client" , qui a toujours la possibilité de préférer(!) l'injection), dans 4 états : Nebraska, Alabama, Caroline du Nord et Virginie. Le dernier électrocuté judiciaire, Larry Bill Eliott, l'a été en Virginie le 17/11/2009, c'est donc tout récent... Bonne journée. |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 29 Jan 2010 - 13:13 | |
| J'imagine assez la condition psychologique du fonctionnaire qui vient présenter les options, avec leurs avantages et leurs inconvénients... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 29 Jan 2010 - 13:25 | |
| Pour être tout à fait complet, et selon la même source, la chambre à gaz a fonctionné pour la dernière fois en Arizona le 04/03/1999, au bénéfice de Walter Legrand... |
| | | benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 29 Jan 2010 - 13:39 | |
| - pierrepoint a écrit:
- Bonjour à toute l'équipe !
Benjamin, il existe un site fort bien fait, mais en anglais, qui fait le tour de la question : http://www.capitalpunishmentuk.org/ Je l 'ai consulté rapidement, et il en ressort que la chaise électrique fonctionne encore (au choix du "client" , qui a toujours la possibilité de préférer(!) l'injection), dans 4 états : Nebraska, Alabama, Caroline du Nord et Virginie. Le dernier électrocuté judiciaire, Larry Bill Eliott, l'a été en Virginie le 17/11/2009, c'est donc tout récent... Bonne journée. C'est vrai que c'est très complet! des heures de lecture... surtout quand on ne dispose que du traducteur "gougueule" faute de connaître l'anglais | |
| | | Blackblade Condamné à mort
Nombre de messages : 2 Age : 66 Date d'inscription : 17/01/2010
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 29 Jan 2010 - 18:56 | |
| merçi benjamin pour ta réponse | |
| | | YEGG Bourreau de village
Nombre de messages : 68 Age : 63 Localisation : Luxembourg Emploi : Médecin Date d'inscription : 20/07/2009
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Jeu 29 Avr 2010 - 13:52 | |
| - Blackblade a écrit:
- Bonsoir à tous, je suis nouveau sur le forum, mais j aimerais poser une question qui me pose problemes:
pourquoi ne pas endormir sans le lui dire, avec un puissant sédatif, celui qui va surement souffrir horriblement, un fois HS on peut lui couper la tete? Si vous lisez le livre de Fernand Meyssonnier, il écrit que le condamné doit être conscient et que si celui-ci s'évanouit, il faut lui faire reprendre connaissance avant de lui trancher la tête. | |
| | | multicoupe Aide confirmé
Nombre de messages : 37 Age : 67 Localisation : METZ Date d'inscription : 17/10/2010
| Sujet: Les pipes des condamnés à mort. Mar 2 Nov 2010 - 14:20 | |
| Bonjour à tous, Connaissiez vous cette histoire? elle me semble difficile à croire. Tableau de pipes de condamnés à mort (Musée national des prisons) Il est d’usage pour le condamné à mort de la Grande Roquette d’avoir une pipe qui est brisée lorsqu’il apprend que sa grâce a été rejetée. Dans le tableau, une seule reste entière : le condamné a été gracié. Pour toutes les autres, un petit message accompagne les deux morceaux : « pile culottée par moi… condamné à mort » suivi de la date de l’exécution (exemple de Henry Meyer). Le plus fréquemment le texte est écrit par le surveillant : « pipe culottée par l’assassin… » (exemple de Gamahut). En langage populaire, culotter une pipe signifie lui donner, à force de fumer, un enduit dans le bas de fourneau ce qui rend son usage plus agréable. La pratique évoque l’expression « casser sa pipe », en usage, semble-t-il, depuis les guerres napoléoniennes pendant lesquelles les chirurgiens, à défaut d'anesthésie, donnaient aux blessés une pipe en terre cuite qu’ils devaient tenir serrée entre leurs dents pour éviter les cris de douleur des patients : quand ces derniers succombaient, ils lâchaient alors la pipe qui se brisait en tombant. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Mar 2 Nov 2010 - 16:26 | |
| Très très curieux en effet ! Sywan est-il au courant de ces objets ? |
| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Les pipes des condamnés à mort. Mar 2 Nov 2010 - 23:45 | |
| Au bas du tableau, on peut voir également un jeu de cartes (celui de l'assassin Meyer) et un cahier de papier à cigarettes (donné par Monsieur l'abbé...) Est-ce ces objets ont réellement appartenu aux condamnés à mort ? Sans autres infos, je n'ai pas d'idée sur la question.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: La "toilette", le verre de rhum, le café et la cigarette Jeu 18 Nov 2010 - 23:34 | |
| Bonne soirée! est nouveau sur le forum, qui contient des faits très intéressants, je me demande s'il est vrai que le délinquant avait un verre de rhum avant l'acte (un don du patrimoine) et s'il ya des faits au sujet de leur dernier repas |
| | | CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1849 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Régime de détention des condamnés à mort Ven 19 Nov 2010 - 12:44 | |
| Bonjour et bienvenue! C'est une tradition qui n'est pas écrite. On proposait au condamné à mort un dernier verre de rhum, un café ou une cigarette, juste avant l'exécution. Quant aux repas, les condamnés à mort avaient généralement une meilleure nourriture que les autres condamnés. Par contre, en France il n'y avait pas de "dernier repas", comme c'est le cas aux USA. TRADUCTION en SUEDOIS : Hej och välkommen!
Det är en tradition som inte är skriven. Förslaget dömdes till döden i ett sista glas rom, en kaffe eller en cigarett, strax före avrättningen.
När det gäller måltider, dömdes till döden var generellt bättre mat än andra fångar.
Genom nackdelar, i Frankrike fanns det ingen "sista måltid", vilket är fallet i USA. _________________ Potius mori quam foedari
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